[RP] Arles

Toc toc toc le rideau se lève sur la premiere tentative de Role Play (RP) des Manes sur une inspiration subite à 1 heure du matin, sans avoir, et c'eut été la moindre des politesses, avertit les dieux tout puissants. A quoi ca sert? A rien si ce n'est à se divertir. Comment cela marche? très simple : imaginez que vous etes l'acteur d'un film de Lelouch. Vous avez un personnage qui est un peu de vous et un peu de ce que vous avez envie de jouer. Dans une situation bien particuliere, il interagit avec les autre personnages.

Les choses avaient été faites dans l'ordre avait fait ses adieux aux membres de sa guilde, quitté son role de maitre de guilde et essayé d'y mettre le meilleur remplacant possible. Il savait qu'il y avait échoué. Cette guilde tenait encore par le respect qu'elle imposait dans la ville et les alliances nouées , mais ce n'était que facade. Cette guilde dont Yannam avait hérité de son pere, le jeune compte ne voulait pas en voir la déchéance qui s'annoncait.

Je ne suis peut etre pas le bon chef, s'était-il dit. Ils réussiront peu être mieux sans moi. Il savait qu'il se mentait.

Les adieux faits, c'était pour être sûr de ne pas se retourner. La vie était ailleurs.

La Provence, cette terre jeune, au sang aussi bouillant que le vieux Béarn, pleine de nouvelles aventures, de nouvelles quetes.

Au temps de leur puissance les Fey avaient snobbé cette contrée, trop jeune. Lorsqu'ils avaient divisé leur guilde, ils avaient choisit la Lorraine. Yannam voulait voir une terre ou il n'avaient pas imposé leurs griffes.

Oui la provence était a cet égard pleine de promesses.


Dorcival arrivait dans la belle ville d'ARLES, et le voyage de depuis PAU lui avait parut court, plus que prévu.

A peine arrivé, il postula directement au poste de bourguemestre, et recu en contrepartie quelques boules puantes des autochtones, peu habitués à de telle manieres.

La damoiselle qu'il évinca violement de son poste protesta, dans un langage chatié, bien plus que les sauvages qu'il croisait habituellement. Yannam se promit de ne plus rendre triste ce joli minois.

Je coulais des jours Heureux dans ma bonne ville d’Arles.
Cette ville agréable où j’aimai me promener croisant le regard chaleureux de cette population qui m’avait vu naître et grandir.
Une vie joyeuse et studieuse, j’aimai me faufiler dans les rayons poussiéreux de notre bibliothèque. Il m’arrivait souvent d’oublier l’heure du repas, et les reproches sévères de mon père se tarissaient lorsque je lui avouai être plongée de nouveau dans une lecture passionnante.
Son visage s’éclairait d’un sourire et il terminait ces douces remontrances par cette phrase :
« Ma fille, votre érudition fait ma fierté, mais je ne serai pas toujours présent pour vous protéger, ce monde et bien moins beau, et beaucoup plus cruel que ce que vous pouvez l’imaginer par vos lectures… »
Mon père décida de me faire bénéficier de leçons particulières auprès d’un Maitre qu’il me présenta comme le plus sur et fort savant.
Maitre Sheridan personnage énigmatique et secret me consacra le temps nécessaire, pour parfaire mon éducation.
« Dame Matilda, vos progrès sont spectaculaires, vous m’étonnez chaque jour. «
J’évoluai rapidement mettant tout en œuvre pour réussir les épreuves qu’il me soumettait
« Dans quelques temps je n’aurai plus rien à vous apprendre, et je suis sur que d’ici quelques années ce sera moi qui viendrai chercher conseil auprès de vous »
Ce grand monsieur encapuchonné m’impressionnait, mais au fil du temps, et de nos rencontres un trouble s’installait au plus profonds de mon être. Je n’en connaissais pas la cause, mais mes études ne laissaient point le loisir d’en déterminer l’origine.
Le Grand jour approchai.
Le temps passé en tant que trésorier de la ville, m’avait ouvert les portes des notables de la ville et il était temps pour moi de passer à des responsabilités plus importantes, pour la fierté de mon père:
Les élections au poste de Bourgmestre.
Mais cela était sans compter sur les premiers événements qui allaient bouleverser ma vie de jeune fille rangée.
Depuis quelques jours s’était installé en ville un jeune prince, arrivé d’une contrée lointaine pour moi, la Lorraine.
Il plaisait à tout le monde, agréable et plein de civilité.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en constatant que ce jeune venue ce présentai contre moi pour les élections.
Pas encore habitué aux intrigues je lui fis part de ma surprise, estimant que mon origine me faisait revenir le poste de droit. Mais que pouvais-je faire devant une telle prestance…
La sentence tomba : Il obtient sans difficultés le poste.
Devant cette défaite cuisante et se déshonneur je décidai de me retirer au couvent, chez les religieuses qui m’avaient élevée. Peut-être y aurai-je plus de chance de gravir les échelons comme l’avait rêvé mon regretté père.
Ici aurais-je la possibilité de respecté le serment fait sur son lit de mort?

Le grand Duc Fernand Tapatoo est mort. Vive Le Duc.

Le jeune Fernand connaissait les plaisirs de la chaire et avait traîné sa bosse dans différent coins du globe durant ses tendres années.
Il avait embarque a 15 ans comme matelot dans sa douce ville de St Malo sur une caravelle nommee La Vigilante. Celle-ci effectuait le commerce des marchandises orientales par le détroit du Bosphore et la mer noire.
Le fougueux Fernand y appris la discipline et la loyauté au capitaine et gravi les echellons pour finir commandant en second du vaisseau.
Néanmoins, les escales était toujours prétexte a beuveries et orgies au port et Fernand ne rechignait pas a suivre ses amis marins dans les tripots les plus sordides, d`Alger a Istanbul, de Carthage a Venise.
Apres plusieurs années de cette vie trepidente, faite de travail et de débauches, ayant gagne suffisamment de pécule pour commencer une nouvelle vie, il s`installa finalement comme maître forgerons dans la ville de Pau en Aquitaine.
Cette vie de maraud ne lui procurai aucune satisfaction.
Avec la grâce de sa jeune maîtresse, il s`engageait dans la politique au profit de sa ville et de sa région. Fort de ses exploits passes narres a la taverne la plus fréquentée de sa ville, sa popularité grandie de jour en jour, jusqu’à ce qu`il soit élu au poste de bourgmestre de Pau. Il fut alors en relation avec une guilde, organisation de l`ombre qui l`initia aux secrets des intrigues. Un des Maister de cette guilde fut Sieur Dorcival, largement connu aujourd`hui.
Depuis cette rencontre avec le Maître, Fernand se pris a rêver de pouvoir et manigance.
Plusieurs années plus tard, il avait atteint les sommets et acheter les titres correspondant a son rang. Mais il n`etait pas satisfait pour autant. Sa soif d`aventure lui en demandait plus.
La ville était devenue trop petite pour ses ambitions. Il pris donc meuble et domestiques pour s`installer dans la jeune ville d`Arles.

Son adaptation fut aisée dans cette ville sage. Il s`y illustra par plusieurs faits d`armes et de banditisme jusqu’à devenir un des maître de la rue et des tripots clandestins.
Mais au soir de sa vie, un sombre soir de novembre, il fut lâchement assassine, sortant d`une taverne, saoule a l`alcool frelate, par une bande de voyous au dent longues.

Le châtelain n`ayant pas de eu de descendance masculine, les recherches furent difficiles pour trouver un descendant mâle qui ne fut pas un bâtard de bas étages.
On lui trouva finalement une noble liaison dans la lointaine ville de Saint-Pétersbourg ou Fernand avait séjourné lors de quelques escales rapides. Le jeunes bâtard se nommait Rodion Romanovitch Raskolnikov. Il appartenait a la noblesse déchue de la ville et n`avait pour seul avenir que d`immigrer vers une terre inconnue mais prometteuse.

Une autre épopée débutait.